Amour présidentiel

Macron a confessé avoir appris à aimer les Français. Terrible aveux du roi qui n'aimais pas son peuple, mais qui petit à petit a fini par l'aimer, le bougre. Je me fous que Macron aime ou n'aime pas les Français. Les Français veulent être respectés, et surtout que le chef de l'état ait une politique qui aille dans le sens de l'intérêt général, et de ce que veut une majorité des Français. Appeler réformes ce qu'a entrepris Macron est un mot très mal choisi. Le mot adéquat est régressions. Régressions du droit du travail, de l'assurance chômage, de l'impôt des riches (flat tax, suppression de l'ISF...), poursuite de la destruction de la SNCF, volonté de vendre les barrages hydroélectriques, répressions féroces des manifestations gilets jaunes, retraites, gestion ubuesque de la pandémie et son cortège de mensonges. Au programme du second mandat, privation des retraites (Il aime Blackroch lui), étatisation de la sécu pour mieux la fourguer au privé et bien d'autres preuves d'amour pour le peuple français, car il n'a pas tout dit, il reste des surprises dans son chapeau haut de forme. Je m'arrête là par charité athée. Je ne sais pas vous, mais après ces quelques lignes je ne ressens pas l'amour que déverse Macro, mais sa haine profonde pour le peuple, ceux qui ne sont rien, ces Gaulois réfractaires au changement (remplacer "changement" par "régression" et tout s'éclaire), ces femmes pour beaucoup illettrées... Dégageons ce sinistre pitre. Je ne me fais pas de souci, il retrouvera bien une bonne petite gâche au conseil d'administration de Pfizer, la banque Rothschild ou Bolloré.